Bouches-du-Rhône

Collines d’Allauch - Collines Marcel Pagnol

Marchez sur les pas de Marcel Pagnol dans les collines d’Allauch, quintessence provençale entre nature sauvage et traditions séculaires.

La nature, cet immense terrain de jeu.

C’est à hauteur d’enfant qu’il vous faut explorer les collines d’Allauch, car c’est ainsi que les a vécues Marcel Pagnol. C’est ainsi qu’il les a immortalisées aussi dans ses romans autobiographiques : une immense cour de récréation naturelle. De fait, tout invite ici à renouer avec l’innocence de vos premières années. La nature y est luxuriante et, comme un chenapan, éclabousse de vert l’horizon. Contrairement aux paysages arides de la garrigue traditionnelle, le domaine de Pichauris brille en effet par sa générosité. Sur 1 300ha, les chênes verts font la ronde avec les peupliers blancs. Les pinsons coursent bruyamment les grimpereaux ou s’éclaboussent dans la source du Jarret ; un véritable terrain de jeu à ciel ouvert. Les collines d’Allauch se prêtent également à vos parties de cache-cache. Entre deux tâches boisées, vous dénichez en effet les restes d’une vieille bastide pastorale, qui témoigne de la longue tradition d’élevage de la région. Tendez l’oreille : le rire d’un troupeau de moutons viendra peut-être accompagner le vôtre.

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Des traditions dures comme la roche.

A qui sait tendre l’oreille, les collines d’Allauch savent conter des légendes. Il faut dire que le temps semble ici figé ; les paysages ont encore les traits que leur prêtait Pagnol. C’est à croire que le château de Ners a été à l’état de ruines depuis le XIIe siècle. Aujourd’hui, il se visite en jouant les explorateurs, par l’escalade des pierres amassées de son ancienne double muraille que dévorent les herbes folles. Les habitants du coin aiment à l’appeler "château de la Reine Jeanne", pour le seul plaisir de vous transmettre les rumeurs qui circulent sur l’identité de ladite reine… Sans doute vous guideront-ils également vers la grotte des Pestiférés, dont le seul nom émoustille les esprits curieux. Là, dans cette ouverture rocheuse discrète et difficilement accessible, des malades de la peste venus de Marseille ont trouvé refuge en 1720 et élu domicile plusieurs dizaines d’années, avant que les Allaudiens ne les en chassent. Preuve qu’à l’instar des lignes de Pagnol, les nuances du paysage racontent aussi l’histoire des collines d’Allauch.

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Allauch, paroxysme provençal.

Votre découverte des collines d’Allauch ne saurait être complète sans le village d’Allauch lui-même. Comme un phare rappelant les marins, le clocher de la chapelle Notre-Dame-du-Château, qui est perchée sur un petit promontoire rocheux, se voit de loin. Preuve que, dans le village même, ce sont encore les ondulations du terrain qui guident les pas des visiteurs. Laissez derrière vous les collines pour déambuler dans les rues sinueuses et ombragées où les maisons semblent s’embrasser, du bout de leur balcon. Au chant des cigales se mêle progressivement celui des voix : vous êtes sur la place du Docteur-Joseph-Chevillon, où l’on trinque les verres aussi souvent que les boules de pétanque. Ici, c’est toujours l’heure de l’apéritif. En deux bouchées de gourmandises gorgées au thym, les vieilles anecdotes refont surface. Il est question de Pagnol, encore et toujours, l’enfant du pays à qui les collines d’Allauch prêtèrent leur beauté typique pour son film Regain (avec Fernandel). Vous voici désormais porteur de la tradition orale du lieu, et vous levez votre verre à cela, les yeux tournés vers les collines qui ourlent l’horizon.

Informations pratiques

Adresse

Le Garlaban
13190 ALLAUCH
France

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