Sécurité
La Fondation VINCI Autoroutes et la Fédération nationale des écoles des parents et des éducateurs (FNEPE) publient les premiers résultats d’une étude inédite sur le sommeil des adolescents. Les résultats sont sans appel : près d’1 adolescent sur 2 présente une dette chronique de sommeil équivalant à une nuit perdue par semaine.
Au total 115 personnes ont participé à cette étude inédite visant à mettre en évidence l’importance d’une bonne hygiène de sommeil et sensibiliser au rôle prépondérant des parents dans la transmission du modèle donné à leurs enfants.
A travers des entretiens individuels et collectifs, des questionnaires sur le sommeil et la qualité de vie, et un suivi du sommeil réalisé par actimétrie (petit appareil placé le plus souvent au poignet), l’étude fait ressortir des résultats sans appel : un déficit chronique de sommeil chez les adolescents et un lien étroit constaté avec le mode de vie et les habitudes de sommeil des parents. En effet, près d’1 adolescent sur 2 (43 %) dort moins de 7 heures par nuit en semaine, soit 2 heures de moins que la recommandation des spécialistes du sommeil. La mauvaise hygiène de sommeil constatée chez certains de ces adolescents a des effets délétères sur leur qualité de vie, en particulier sur l’humeur, les résultats scolaires et les performances sportives.
Ce manque chronique de sommeil est également constaté chez la majorité des parents qui sont 64 % à dormir moins de 7 heures en semaine. L’étude fait apparaître clairement un lien entre le rythme de sommeil des adolescents et celui des autres membres de la famille, en particulier celui de la mère. D’où l’importance des règles autour du sommeil fixées par les parents en intégrant notamment la régulation de l’usage des écrans avant le coucher. Pour les familles prenant en compte ce rituel, les effets sont positifs puisque seuls 17 % des adolescents dorment moins de 7 heures contre 56% dans les familles où il n’y a aucune prescription.
Le volet quantitatif de l’étude met, quant à lui, clairement en évidence une association entre le rythme veille-sommeil et la forme physique ou l’humeur. Ainsi il a été constaté qu’un endormissement plus tardif et un temps de sommeil plus court sont plus souvent liés à une moins bonne forme physique. De même, une durée de sommeil plus courte le week-end est corrélée avec des symptômes dépressifs.
Face aux changements à la puberté, des mutations s’opèrent dans les phases de sommeil. Les parents doivent accompagner ces évolutions par de nouveaux accordages ou alliances avec leurs enfants pour répondre à leur besoin de repères clairs et les aider à retrouver les conditions d’une bonne hygiène de sommeil.
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