Environnement
Les infrastructures les plus adaptables sont les plus durables.
Parce qu’en 2050 la grande majorité des déplacements se fera toujours par la route*,
nous construisons aujourd’hui l’autoroute bas carbone,
capable d’accueillir toutes les formes d’écomobilité.
L’infrastructure autoroutière, au-delà de sa fonction de transport, constitue aussi une réserve foncière importante, qui peut être utilisée pour produire de l’énergie renouvelable. VINCI Autoroutes a ainsi identifié plus de 1000 hectares de terrains pouvant accueillir près de 200 parcs photovoltaïques, avec un potentiel de production totale de 1 gigawatt, soit l’équivalent d’un réacteur nucléaire. Plus de 40 parcs photovoltaïques sont déjà en développement tout au long du réseau et seront mis en service dès 2024. Sur les aires, 18 auvents et ombrières photovoltaïques ont déjà été mis en service, et plusieurs centaines d’autres installations de ce type le seront dans les années à venir.
Le réseau VINCI Autoroutes propose aujourd’hui aux covoitureurs 45 parkings de covoiturage pour faciliter leurs trajets au quotidien. 40 infrastructures supplémentaires de ce type seront créées au cours des prochaines années, en partenariat avec les collectivités territoriales. La réduction de l’autosolisme - qui concerne aujourd’hui 85% des trajets domicile-travail aux heures de pointe - passe également par la création d’infrastructures multimodales de nouvelle génération, comme celle de Longvilliers, implantée à une quarantaine de kilomètres de Paris, sur l’A10. Des lignes de cars express desservant les gares RER de Massy et d’Orsay transitent quotidiennement par ce parc et permettent aux usagers de diviser par 2 l’empreinte carbone de leurs trajets.
Accompagner le développement d’itinéraires cyclables nécessite de franchir les infrastructures autoroutières. En outre, les aménagements de multimodalité demandent à être accessibles aux mobilités douces.
A l’avenir, des systèmes de charge dynamique par induction permettront aux poids lourds de se recharger en roulant, résolvant ainsi certains problèmes d’autonomie en transport longue distance. Ces systèmes pourront en priorité être déployés sur les tronçons à forte intensité de trafic poids lourds pour créer des couloirs de fret routier décarboné.
VINCI Autoroutes a pris l’engagement de réduire de moitié les émissions de CO₂ liées à sa flotte de véhicules d’ici à la fin de la décennie. Dans cette perspective, sa flotte d’intervention sera composée de 85% de véhicules légers électriques et de fourgons décarbonés en 2030.
L’autoroute de demain permettra des échanges de données sécurisées en temps réel entre l’infrastructure et les véhicules connectés ou autonomes. Les conditions de circulation ou les situations à risque seront ainsi transmises directement aux conducteurs ou aux systèmes autonomes (zone de travaux, incidents, objet sur la voie, ralentissement…).
Le parc roulant est sans cesse plus connecté et plus autonome. VINCI Autoroutes est partie prenante de cette transition, en partenariat avec des constructeurs et équipementiers automobiles, en développant des systèmes en temps réel d’information aux véhicules connectés et d’assistance aux véhicules autonomes. A la clé: des bénéfices en termes de sécurité et de régulation du trafic, lequel voit par là-même son impact environnemental diminuer en termes d’émissions.
Dès 2035, 1 véhicule thermique sur 2 aura disparu de la circulation. Pour accueillir tous les nouveaux véhicules décarbonés, VINCI Autoroutes déploie sur les aires de son réseau des stations électriques haute puissance permettant de se recharger en moins de 20 minutes. Fin 2022, 126 aires de services sur 180 sont déjà équipées de bornes de recharge, et la totalité d’entre elles le seront en 2023. Une offre de services qui simplifie les voyages et les recharges est également à disposition des électromobilistes : Ulys Electric permet de faire son « plein d’électricité » sur toutes les bornes de recharge en France, mais aussi de planifier son itinéraire en géolocalisant les bornes les moins chères ou les plus adaptées à son véhicule.
* Selon le rapport prospectif Transition(s) 2050 de l’ADEME, la part modale des transports effectués via une infrastructure routière représentera à l’horizon 2050 entre 63 % et 68 % des flux pour la mobilité des personnes, et entre 68 % et 86 % pour le transport de marchandises.
Aide & Contact
À propos
Autres sites