Environnement

Les Français et l’électromobilité, une étude IPSOS et VINCI Autoroutes

Publié le 15 septembre 2022

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VINCI Autoroutes révèle les résultats d’une étude IPSOS sur les attentes des Français vis-à-vis de l’électromobilité et les bénéfices perçus par les conducteurs ayant déjà opté pour un véhicule électrique.

6 Français sur 10 considèrent qu’un véhicule électrique serait adapté à leurs déplacements

Quelles sont vos attentes en matière de véhicule électrique ? C’est pour tenter de répondre à cette question que VINCI Autoroutes dévoile les résultats d’une enquête inédite* dont l’objectif est de mieux cerner ces attentes, tout en interrogeant les conducteurs ayant déjà choisi l’électromobilité. S’il existe encore un frein financier à l’achat d’un véhicule électrique, cette enquête nous révèle que 22% des Français ont déjà pu le tester et que 11% déclarent en conduire un, que ce soit régulièrement ou occasionnellement. Dans le contexte actuel d’inflation et de hausse du prix des carburants, la voiture électrique s’impose de plus en plus comme une alternative. 18% des personnes interrogées envisagent en effet un achat dans moins de 5 ans, dont 7% d’ici 2 ans. Par ailleurs pour 6 Français sur 10, le véhicule électrique est adapté à leurs déplacements actuels : il ne représente que peu ou pas de différences d’usage par rapport à un véhicule thermique, si ce n’est pour faire le plein ou partir en week-end ou en vacances.

91% des conducteurs de véhicules électriques se disent satisfaits de leur choix

Cette étude s’intéresse également aux propriétaires de véhicules électriques. 91% d’entre eux s’estiment satisfaits, voire très satisfaits pour plus de la moitié. Convaincus par ses bénéfices financiers et environnementaux, ils ne souhaitent pas, pour une majorité d’entre eux, repasser à un véhicule thermique. L’adoption de l’électromobilité pour 89% des sondés s’est passée facilement, contrairement à ce qu’imaginent les Français dans leur ensemble. Une majorité estime, par exemple, qu’il leur a été facile d’identifier ou de trouver les différentes bornes pour recharger. Par ailleurs, 68% trouvent qu’il est facile de rouler sans surprendre les piétons compte tenu du silence de la motorisation. Ils sont enfin 76% de propriétaires de véhicules électriques à affirmer l’utiliser « systématiquement » ou « souvent » pour se rendre au travail et 81% pour aller faire leurs courses. Des retours d’expérience qui devraient rassurer les Français et contribuer à accélérer le développement des voitures électriques, y compris pour les longs trajets.

Encore quelques freins pour passer du thermique à l’électrique

Même si les avantages du véhicule électrique sont aujourd’hui largement partagés, deux préoccupations freinent le passage à l’acte et le remplacement des voitures thermiques. Son coût à l’achat reste d’abord dissuasif : 94% des personnes interrogées pensent qu’il serait pertinent de proposer un prix moins élevé et 71% un prix équivalent, pour un même modèle, à un véhicule thermique. De même, 90 % sont favorables à des aides publiques ou privées pour l’achat d’un véhicule électrique ou à des offres avantageuses de reprise de leur ancien véhicule. L’autre frein concerne l’autonomie et la recharge : 93% souhaiteraient la mise en place de bornes beaucoup plus nombreuses sur les aires d’autoroute et 92% une assistance dépannage en cas de panne de batterie. L’occasion de rappeler que VINCI Autoroutes poursuit le déploiement accéléré de stations de recharge sur les aires de services de son réseau, d’ores et déjà équipées pour près de 60% d’entre elles, avec l’objectif d’atteindre d’ici 2023 un taux de 100%, avec plus de 1500 points de recharge rapide en services.

* Etude réalisée par Ipsos pour VINCI Autoroutes auprès d’un échantillon de 1250 Français, dont 1000 personnes constituant un échantillon national représentatif (méthode des quotas) de la population française âgée de 18 ans et plus, et 250 personnes propriétaires d’un véhicule électrique. Pour les résultats d’ensemble, ces dernières ont été remises à leur poids réel (5%). L’interrogation a eu lieu par internet du 9 au 13 mai 2022 via le panel d’Ipsos.